Les jeux vidéo seront peut-être bientôt la cible de la loi Hadopi, toujours en P2P.
Alors qu’elle s’attelle à la lutte contre les téléchargements directs et le visionnage de films en streaming, les jeux vidéo pourraient entrer dans sa ligne de mire, après la musique et les films.
La Hadopi ne faiblit pas et le nombre d’avertissements devrait augmenter de 38% d’ici l’an prochain, passant ainsi à 1,1 million, en dépit d’un budget en baisse. De plus, pour l’aider dans ses missions elle devrait recruter deux agents supplémentaires.
Afin d’entrer dans le nombre des fichiers surveillés par la Hadopi , les professionnels de l’édition de jeux vidéos préparaient déjà, au mois de Juin dernier, un dossier à déposer devant la CNIL, passage obligé pour les ayants droits. Ce dossier est un écho car déjà en 2010 les éditeurs de jeux, représentés par le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs), s’étaient penchés sur la question.
«Pour surveiller 100 titres et collecter 25 000 adresses par jour, la facture s’élève à 35000 euros par mois, soit 420000 euros par an. C’est beaucoup et on veut être certain que l’Hadopi traitera ensuite toutes les demandes », déclarait dans L’Express Jean-Claude Larue, délégué général du SELL.