Internet et les nouvelles technologies sont superficiellement à la portée de tous et quasiment tous les salariés s'estiment sans doute capables de comprendre et anticiper les besoins en Cloud Computing de leur service. Du coup, ils ne passent pas par les Directeurs des Systèmes Informatiques (DSI) pour acheter du cloud. Paradoxe.
Ce type de Cloud, qui représente en France selon l'étude de Vmware 1,7 millions d'euros par entreprise, a même son propre nom : le « shadow Cloud IT », le Cloud professionnel de l'Ombre, le Cloud qui existe et n'est pas sous le contrôle des DSI.
Dans notre pays, ce sont près d'un tiers des DSI qui ne valident pas ces dépenses et dont la fonction est « doublée » par certains salariés et certains services. Une chose qu'ils regrettent mais qui, dans l'ensemble, paraît inévitable même aux premiers concernés.
Les 15 % du budget informatique qui passent donc entre les mailles des filets des DSI répondent à une réalité pour 39 % des DSI européens : l'impossibilité pour eux de répondre à des demandes de certains services de l'entreprise, trop spécifiques.
Les DSI français s'estiment toutefois plus compétents, dans ces cas précis, que leurs homologues européens. 39 % des DSI français considèrent qu'ils peuvent très bien répondre aux demandes spécifiques des services en termes de Cloud. Ils ne sont que 29 % du même avis en Europe.
Mais les DSI français considèrent différemment de leurs homologues européens divers points cruciaux des systèmes informatiques :
La sécurité, par exemple, est pour les DSI français la troisième préoccupation tandis qu'elle est la deuxième pour les DSI européens.