L’IFREMER a présenté à la presse, le weekend dernier, son petit protégé : Ariane. Équipé d’une fibre optique, le robot des fonds marins transmet en temps réel des informations recueillies par 2500 mètres de fond.
Un robot tout droit sorti de la mythologie grecque
En matière d’innovation numérique, l’IFREMER est dans les starting-blocks. Son dernier né ? Ariane. Un petit bijou de 1,7 tonne, qui, manœuvré depuis un navire, peut faire des photos, vidéos, prélever des échantillons, pour explorer les fonds – recherche de boîtes noires, archéologie sous-marine, etc. Tout son intérêt réside dans sa petite taille et son fil d’Ariane : la fibre optique.
Pour le directeur de l’organisme, Vincent Rigaud, cette technologie permettra « d'imaginer des missions qu'on n'était pas capable de faire jusqu'ici, des missions très près des fonds ou sur des fonds très perturbés, en particulier sur des zones de canyons ou de falaises qu'on avait du mal à explorer avec les engins qu'on avait jusqu'ici. »
Grâce à cette fibre optique déployée à partir d’un lest dépresseur, Ariane – ou de son vrai nom H-ROV Ariane – peut transmettre instantanément les informations venues des profondeurs. Son prénom fait bien évidemment référence à la mythologie grecque et ce fil d’Ariane qui se déroule et se rembobine sur 2500 mètres. S’il n’est pas « filoguidé », le sous-marin peut aussi communiquer par acoustique.