FTTH signifie Fiber To The Home, c'est à dire en français « Fibre Jusqu'à la Maison de l'abonné) ». Il s'agit d'une infrastructure utilisée pour le déploiement de la fibre optique dans le monde et en France.
Le déploiement du FTTH est plus cher que le déploiement de l'architecture FTTLa (Fiber To The Last amplifier) ce qui explique que cette dernière soit largement plus répandue en France. Dans le cadre d'un réseau FTTH, la fibre optique est déployée aussi en vertical, soit dans l'intégralité du bâtiment.
Souvent présentée comme l'architecture qui apporte « directement la fibre à l'abonné », le FTTH relie, en réalité, l'abonné à la fibre via un câble Ethernet entre le boîtier situé à l'extérieur de l'appartement et la box. La fibre optique arrive toutefois beaucoup plus proche que dans le cadre d'une architecture FTTLa.
Le FTTH se présente sous deux formes : le PON et le P2P (attention, à ne pas confondre avec le protocole de téléchargement Peer-to-Peer).
Le PON est une architecture qui utilise une seule fibre optique pour 64 ou 128 clients. La fibre optique est donc partagée au niveau de l'immeuble entre chaque résident qui, grâce au multiplexage, bénéficie de sa propre fibre optique au niveau de son appartement. Le coût de déploiement est réduit par rapport au P2P.
Structure : nœud de raccordement optique du FAI => Fibre optique jusqu'à l'immeuble => Splitter Passif => boîtier de l'abonné.
Le P2P, au contraire, utilise une fibre optique qui relie directement l'abonné au FAI. Cela implique le déploiement de beaucoup plus de fibre optique, avec une conséquence directe sur les coûts de déploiement.
Structure : nœud de raccordement optique du FAI => boîtier de l'abonné
En France, le FTTH, ayant un coût de déploiement plus élevé, est essentiellement déployé dans les zones de forte densité, notamment les grandes villes, comme Paris et la région parisienne.