Après le piratage de l’opérateur historique Orange, qui a compromis les données personnelles de plus de 800 000 clients, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) tient à rappeler aux opérateurs leurs obligations en termes de confidentialité.
Ne pas donner suite aux sollicitations suspectes
Il y a quelques jours, Orange annonçait avoir subi quelques semaines auparavant une attaque de ses bases de données. Si jusque-là, ça n’intéressait pas grand monde, l’opérateur a ajouté qu’ « un nombre limité de données personnelles » aurait été dérobé par les pirates. Aujourd’hui, ce nombre est estimé comme étant supérieur à 800 000. Des centaines de milliers de clients de l’opérateur historique dont les données sont aujourd’hui dans les mains, peut-être malveillantes, de hackers de la toile.
Si Orange a tenu à préciser qu’aucun mot de passe et aucune donnée bancaire n’a été dérobé, le doute subsiste tout de même et la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés) a décidé de s’en mêler. Le 3 février dernier, tous les FAI du pays étaient convoqués à une réunion de la Commission pour que celle-ci puisse « leur rappeler leurs obligations en matière de violations de données personnelles ». Qu’Orange cherche avec la DCRI qui est responsable de cette attaque, c’est bien, mais s’assurer en premier lieu que les abonnés sont au courant reste une priorité.