La société Netflix a annoncé le lancement de sa nouvelle « Super HD » ainsi que de la Video on Demand 3D. Disponible seulement chez certains opérateurs américains, elle demande beaucoup de bande passante.
Les FAI américains qui ont signé un partenariat avec Netflix peuvent donc proposer à leurs clients cette nouvelle qualité d’image appelée SuperHD ainsi que des produits utilisant la technologie 3D compatible avec de plus en plus de téléviseurs de dernière génération.
Ce nouveau service en très haute définition a toutefois un coût, outre le coût purement monétaire : un coût en bande passante qui est loin d’être négligeable et qui justifie l’engouement et la nécessité de la fibre optique dans le futur pour l’ensemble des internautes.
Les services lancés par Netflix nécessitent une bande passante dédiée d’au moins 5 Mbps, les résultats optimaux étant obtenus à partir de 7Mbps pour la Super HD. Concernant la 3D, 6Mbps sont nécessaires mais les meilleurs résultats ne sont obtenus qu’à partir de 12Mbps.
Ces chiffres, comparés à l’état actuel des réseaux en France par exemple, montrent la nécessité d’investir dans le très haut débit, justifiant par là la ligne d’action du gouvernement et en particulier de la ministre déléguée à l’Economie Numérique, Fleur Pellerin.
Le débit moyen d’une connexion internet française est loin de permettre un accès à ces services à toute personne sur le territoire (bien que ces services ne soient pas encore disponibles en France).
Si certaines zones bénéficient d’un débit de 200Mbps, débit maximum français déployé par Numericable, beaucoup de zones dites « blanches » ne bénéficient pas d’un débit descendant qui dépasse les 10 Mbps.