L’entreprise guinéenne Sotelgui, fait face aux tribunaux après avoir exercé ses activités dans l’illégalité.
A la suite du mouvement de colère des agents des télécommunications qui s’est déroulée le 2 avril 2013 devant le palais présidentiel, le juge d’instruction Sékou Ibrahima Soumah du tribunal de première instance de Kaloum aurait demandé l’arrêt des travaux de la compagnie Sodiacom sur les infrastructures de l’entreprise Sotelgui.
En effet le contrat liant les deux entreprises serait arrivé à son terme, l’entreprise aurait poursuivit ses activités dans l’illégalité. Le directeur des réseaux de la Sotelgui aurait été arrêté par la gendarmerie après qu'une plainte pour sabotage économique soit déposée à l'encontre du ministre des télécommunications qui avait suspendu les connexions de la compagnie sur les lignes souterraines de l’opérateur historique.
Dans le cadre de l’application de cette décision, le ministre des télécommunications Oyé Guilavogui a été interpellé par le tribunal et serait accusé par les employés de la Sotelgui de soutenir la compagnie Sodiacom.
« Il y a eu des manquements dans les procédures administratives pour l'établissement des contrats de location de la fibre de la Sotelgui. Sodiacom ne devrait pas exécuter des travaux de télécommunication sans être détenteur d'un agrément professionnel délivré par le régulateur du secteur qui est l'ARPT » selon Oyé Guilavogui.
Le ministre des télécommunications explique avoir porté plainte contre X et non contre les agents de la Sotelgui dans le cadre de ses responsabilités en tant que garant de l’infrastructure nationale de télécommunications.